PRIOLO Daniel

Portrait de dpriolo
Statut : 
Enseignant chercheur
Corps : 
MAITRE DE CONFERENCES
CNU : 
Psychologie et ergonomie
Composante : 
UFR 5
Unité de recherche : 
Equipe de recherche : 
EDUCATION & PROFESSIONALISATION
Courriel :

Maître de conférences HDR  en psychologie sociale

Thèmatiques de recherche : Changement comportemental (engagement, dissonance cognitive, normes sociales), Perception sociale (discrimination, stéréotype, optimisme comparatif), Accès à l’emploi

Le concept de Soi correspond à la représentation qu’une personne a d’elle-même (Aronson, 1969). Cette représentation est dans la majorité des cas positive et tend à le rester (Aronson, 1969). La possibilité d’avoir un concept de Soi négatif constitue une menace. De nombreux phénomènes ou théories ont été réinterprétés en intégrant la menace du Soi. Citons à titre d’exemples la dissonance cognitive (Thibodeau & Aronson, 1992), l’engagement (Lokhorst, Werner, Staats, van Dijk, & Gale, 2013) ou encore la menace du stéréotype (Sherman et al., 2013). Je m’intéresse à ces trois champs de recherche en essayant de démontrer que la menace du Soi est davantage un modérateur qu’une cause de ces phénomènes. L’individualisme renforcé par l’adhésion à des valeurs libérales constitue la voie principale pour démontrer le bien-fondé de ces propos. Ces phénomènes ont été étudiés dans plusieurs domaines : la santé (Priolo & Liégeois, 2008), la promotion des comportement éco-citoyens (Priolo, Milhabet, Codou, Fointiat, Lebarbenchon & Gabarrot, 2016) ou encore le recrutement (Bertolino, Steiner, & Priolo, soumis). Dans le futur, nous comptons poursuivre nos travaux dans les domaines de la gestion de la diversité, l’accès à l’emploi ou encore l’adoption de bonnes pratiques organisationnelles, notamment en matière de sécurité au travail. Dans nos futures recherches une plus large place sera donnée à l’anticipation de l’avenir et à la justice organisationnelle. Elles nous permettront de rendre compte des effets de menace du stéréotype en situation de recrutement, de l’acceptabilité de procédures de changement organisationnel dites douces (nudge) ou encore de la non confirmation des attentes (dissonance cognitive) en matière de reconnaissance au travail.